Dans le secteur privé, les salariés bénéficient d’allocations en cas de chômage. Cet avantage leur est attribué en cas de rupture de contrat sous forme d’indemnités qu’ils perçoivent en attendant de retrouver un nouvel emploi rémunéré. L’allocation chômage se détermine sur la base de certaines données qu’il est important de connaître.
Que veut signifier l’allocation chômage ?
Pour mieux comprendre le calcul des allocations chômage, il est capital d’en connaître la signification. À cet effet, il faut noter qu’il s’agit d’une aide comme celle proposée dans divers secteurs. Cette dernière permet de compenser la perte momentanée du revenu ou du travail chez les salariés du privé. C’est notamment pour cette raison que l’allocation chômage est également appelée « aide au retour à l’emploi ». Les bénéficiaires de ces allocations sont ainsi en mesure de subvenir au besoin de leur famille en attendant de trouver un nouveau travail ou même de se lancer en entreprise.
Les allocations chômage pour les chômeurs ou demandeurs d’emploi ne sont pas attribuées au hasard en France ou dans d’autres pays d’ailleurs. Elles sont basées selon l’INSEE sur des méthodes de calcul, car au cours de ces dernières années des modifications ont été apportées.
Comment calculer l’allocation chômage ?
Le calcul des allocations chômage pour les chômeurs ou demandeurs d’emploi se base sur des données statistiques afin de déterminer le montant à attribuer au salarié ou à la personne en rupture de contrat. Des éléments sont pris en compte pour le résultat final.
Les rémunérations intégrables à considérer
Le calcul des allocations chômage pour les chômeurs ou demandeurs de travail en France prend en compte les rémunérations intégrales. Ce sont elles qui permettent de faire des calculs justes et fiables. Il s’agit des éléments suivants :
- le salaire fixe mensuel,
- le salaire variable (commission sur ventes),
- les heures supplémentaires (inférieures à 208 h par mois),
- des gratifications et récompenses,
- le 13e mois.
Les rémunérations intégrables ne sont pas toujours fixes. Elles peuvent connaître des baisses. C’est notamment le cas lorsque la personne concernée est une femme et a pris des congés maternité. Il en est de même pour tout salarié lors d’un arrêt maladie ou d’un accident de travail par exemple.
Les rémunérations non intégrables
Certaines primes ne sont pas à intégrer dans le calcul des allocations chômage des chômeurs ou demandeurs d’emploi en France. Les éléments suivants ne sont pas à prendre en compte :
- la prime de participation,
- les indemnités de licenciement,
- les indemnités de préavis,
- la prime de précarité.
En clair, les salaires qui n’impactent pas directement le travail accompli par les demandeurs d’emploi ou les chômeurs ne sont pas intégrés au calcul.
Les différentes méthodes de calcul des allocations de chômage
L’aide au retour à l’emploi se calcule de deux façons différentes en France et relève de la finance. La première méthode consiste à multiplier le salaire journalier de référence (SJR) par 40,4 %. Au résultat, vous devez ajouter plus 12,12 euros. La seconde formule consiste tout juste à déterminer 57 % du SJR.
Les deux méthodes de calculs des allocations chômage pour les chômeurs ou demandeurs d’emploi donnent des résultats différents, mais qui sont justes et valides. Il vous revient de prendre le plus avantageux. Cependant, il faut respecter certaines limites. En effet, un plafond et un plancher sont prévus dans le cadre du chômage. L’aide au retour à l’emploi déterminée ne doit pas être en dessous de 29,59 euros et ne doit pas être au-dessus de 256,96 euros. Le chômage ne doit donc pas dépasser les 75 % du SJR. Pour trouver le montant net, les demandeurs ou chômeurs doivent déduire les différentes retenues comme les cotisations sociales et les frais pour la retraite complémentaire.
Les allocations chômage pour les demandeurs d’emploi ou chômeurs se calculent de deux différentes manières en France. L’une ou l’autre donne des résultats justes et il revient aux demandeurs de choisir le plus adapté. De même, il faut prendre en compte les recommandations en la matière, notamment les prix plafonds et planchers.
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