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Quelles mesures phare pour les automobilistes à la rentrée ?

Quels changements pour les automobilistes en cette rentrée 2020
Rédigé par Raphaël

La longue période de confinement de mars à mai 2020 a été l’occasion de réorganiser en profondeur l’espace urbain, et parfois d’imposer aux automobilistes un rapport différent à la circulation inter et extra-urbaine.

On fait le point sur les modifications imposées aux automobilistes, qui redessinent en profondeur notre rapport à la conduite automobile.

Les coronapistes, entre prolongation et pérennisation

Les conducteurs, même titulaires d’une assurance de voiture en bonne et due forme, ont dû se rendre à l’évidence : durant le confinement, il est devenu presque impossible de sortir sa voiture du garage.

En revanche, les cyclistes avaient le droit de circuler moyennant certaines conditions : le vélo devait être utilisé à proximité du domicile des usagers et pendant une heure seulement.

Dans ce cadre, des aménagements urbains ont été mis en place de façon provisoire, notamment des pistes cyclables : parfois matérialisées par quelques traits de peinture ou une simple bande de béton, ces pistes permettaient de développer l’usage du vélo.

Or, certains mouvements comme l’ONG le mouvement réclament la pérennisation de ces pistes cyclables improvisées, qui ont permis de développer l’usage du vélo chez nos concitoyens. Sans aller jusque là, la FUB (fédération des usagers de la bicyclette) propose un prolongement des coronapistes.

Le Mouvement a établi une cartographie des coronapistes en France. L’organisation estime à 75 le nombre de villes ayant mis en place des « coronapistes ». Le nombre de pistes représenterait 1000 kilomètres en tout. Une estimation approximative, au vu de la dimension très officieuse de ces pistes cyclables d’un nouveau genre.

Le Gouvernement a mis en place un plan de 20 millions d’euros pour promouvoir le vélo, qui permet de réaliser des aménagements de pistes cyclables sécurisées.

A noter que certaines villes comme Saint Etienne, Besançon ou encore Quimper ont déjà purement et simplement supprimé les coronapistes de leur territoire.

En Ile de France, les riverains apprécient globalement les facilitations offertes pour relier en vélo la capitale à la banlieue. Affaire à suivre …

Passage à 30 kms/h en agglomération

Depuis la fin du mois d’août, Nantes a généralisé la vitesse de 30 kms/heure dans presque la totalité de son agglomération. Un changement en profondeur qui couvre 600 kms de voirie. Cette initiative est vivement soutenue par la Maire socialiste de Nantes, Johanna Rolland.

Une décision qui s’intègre dans la mise en place du Plan Piétons vélo, mis en place dès l’élection de Madame Rolland à la tête de la municipalité.

Les citoyens ont voix au chapitre dans la mise en place du plan : jusqu’au 31 octobre, ils peuvent donner leur avis dans le cadre d’une évolution citoyenne, qui sera prise en compte pour d’éventuels aménagements urbains.

Grenoble a été précurseur de cette mesure hautement symbolique, le passage à 30 kms/h en agglomération a été décidé il y a déjà un certain temps et est maintenant bien implanté.

Quant à la Capitale, elle devrait elle aussi passer à 30kms/heures dans une grande partie de son agglomération : dans le cadre de l’alliance avec les écologistes lors des dernières élections municipales, Anne Hidalgo a promis la généralisation du 30 kms/h pour « continuer à réduire la place de la voiture dans la ville ». Une mesure forte dont les détails restent pour l’instant assez flous.

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