À quoi va ressembler la voiture de demain ?

Le monde de l’automobile est à un tournant de sa jeune histoire. Alors que le plaisir de conduire règne toujours en maître chez certains passionnés, les enjeux environnementaux prennent eux le dessus, tout en prenant en compte que jamais la population mondiale n’avait été aussi importante et aussi demandeuse en termes de mobilité à l’échelle de la voiture. Toutes ces données font que l’automobile doit faire des choix, la plupart du temps dictés par les institutions mondiales ces derniers temps. À ce sujet, à quoi pourrait ressembler la voiture de demain ?

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Une voiture propre

Chaque année, le constat est bien plus alarmant et les recours s’amenuisent. Pourtant et grâce à des événements comme le Jour de la Terre, l’avenir de la planète est sans cesse mis au centre de la table sans pour autant bouleverser les habitudes prises ces dernières décennies.

Toujours est-il que le monde de l’automobile se doit de changer pour espérer un futur meilleur. Les moteurs thermiques sont voués à disparaître de nos machines. Il y a quelques années, le diesel semblait être une révolution et pourtant force est de constater que ce gazole pollue plus que n’importe quel autre.

L’électrique est mis en avant, mais ne possède pas que des avantages. Bien que sa pollution soit nulle lors des temps de roulage, la construction et la question générale sur le recyclage des batteries en lithium sont les grands enjeux actuels pour savoir si oui ou non, cette solution est la bonne.

L’hydrogène est pour sa part, une idée balbutiante. Aussi intéressante qu’elle puisse être, cette combustion ne semble pas être la réponse miracle, notamment pour son coût et sa difficulté de production, bien plus importante qu’un moteur électrique classique.

Bien informé celui qui sera capable de décrire la motorisation principale et précise de la majeure partie du parc automobile mondial dans quelques années, mais une chose est sûre : l’alternance sera de mise.

L’hydrogène est complexe à produire

Le monde du sport pour conserver l’aspect mécanique traditionnel ?

Que les amateurs de sports automobiles se consolent… Bien que la course automobile soit historiquement un banc d’essai majeur pour les véhicules commerciaux et grandes échelles, il est fort probable que cette dernière puisse conserver son rang traditionnel, notamment avec des moteurs thermiques.

Il en sera de même pour les constructeurs proposant des modèles écoulés à moins de 1000 exemplaires chaque année. La loi européenne interdisant la vente de moteurs thermiques en 2035 exemptera ces entreprises dont l’existence ne peut être encore à ce jour, envisagée qu’avec la poursuite des moteurs thermiques surpuissants, à l’image de V12 ou V10.

Cependant et aussi excitants qu’ils puissent être pour les passionnés, ces véhicules ne représentent pas le futur de l’automobile.

Une voiture autonome

L’aspect propre et proche d’une neutralité carbone est l’objectif paraissant incompatible avec le monde de la voiture sportive. Il n’est toutefois pas le seul ! Que dire de l’intérêt de pilotage, de l’intervention du conducteur pour manier sa machine ?

De nos jours, de plus en plus de véhicules sont vendus avec une boîte automatique pourtant peu répandue sur le continent européen ces dernières décennies, au contraire du marché américain où cette subtilité était tout simplement la norme. Cette démarche vers l’automatisme et l’assistance du conducteur tend vers une voiture autonome.

Les modèles Tesla sont semi-autonomes

Cette idée est d’ailleurs la principale mise en avant par de grands groupes internationaux, eux-mêmes distants du monde automobile traditionnel. Depuis plusieurs années, Google ou encore Amazon cherchent à concevoir une voiture autonome et ainsi, de rattraper Tesla, véritable leader dans le domaine de l’automobile électrique et déjà, indépendante. La plupart des modèles du groupe sont en effet, capables de suivre une voiture seule et d’également suivre un itinéraire sans l’intervention du conducteur sur le volant ou les pédales (en fonction des législations en vigueur).

Rapidement décrié dans les années 2000, Tesla semble être le constructeur présentant à coup sûr, une image envisageable de l’automobile de demain. Pour preuve, même des constructeurs iconiques vont en ce sens, à l’image d’Audi.